A la fin avril, les pucerons sont sortis de leurs caches d’hiver et ont colonisé notre rosier. D’abord sous la forme du « puceron œuf » (photo 1). De cette dépouille sèche sont sorties quelque larves qui sont la première génération de l’envahisseur. Les générations vont se succéder par parthénogénèse vivipare (reproduction non sexuée à l’état de larve) (photo 2) avec des individus avec ou sans ailes (photo 3). En quelques jours, les bourgeons du rosier sont recouverts de suceurs de sève. Cela pourrait s’appeler l’attaque des clones. (photo 4)

Quelques syrphes ont senti la présence des pucerons, Le syrphe ceinturé, Episyrphus balteatus (photo 5) que vous avez déjà vu dans l’épisode 1 et un autre du genre Syrphus (photo 6) sont là. Une ponte a eu lieu. Vous pouvez voir un œuf, entouré de noir, et une larve (photo 7). Sur la photo suivante (photo 8) une larve est en plein festin. C’est la revanche des Syrphes.
D’autres mangeurs de pucerons sont aussi au rendez-vous : une petite guêpe, un Pemphredon (photo 9) vient récolter pour nourrir ses futures larves. Deux jours plus tard, il n’y avait plus un seul puceron sur le rosier. Une coccinelle asiatique Harmonia axyridis a trouvé une autre adresse de buffet (photo 10)
Un Vulcain, Venessa atalanta vient de sortir de sa cachette d’hiver et prend un bain de soleil (photo 11). Sa chenille se développe sur les orties.

Les abeilles de printemps sont de retour. Voici l’anthophore aux pattes plumeuses, Anthophora plumipes. Le mâle (photo 12) reconnaissable aux longs poils sur ses pattes médianes et à son toupet blanc, la femelle morphotype brun (photo 13) et la femelle morphotype noir (photo 14).

Une nouvelle venue au jardin, une Andrène (photo 15) visite une fleur. Cette petite abeille solitaire niche dans le sable.

Notre hôtel à insectes est en cours de peuplement. Ici une Osmie rousse, Osmia bicornis, maçonne la fermeture des loges. Dans le tube sont alignées des cellules remplies de pollen et de nectar avec chacune un œuf. (photo 16)